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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 02:55

 

De la nécessité de satisfaire ses familiers.

 

 

Satisfais tes familiers en qui tu as confiance, au moyen de ce qui t’advient : tel est le destin de celui que dieu favorise. De celui qui faillit sans cesse à satisfaire ses familiers en qui il a confiance, on dira « c’est un ka trop satisfait de lui même ». L’avenir est inconnu, même si on a l’intuition de demain. C’est une puissance créatrice, la juste puissance créatrice qui s’en satisfait. Si sont accomplis des actes dignes de louange, les familiers dignes de confiance disent : « bienvenue ! » Lorsqu’on ne procure pas la paix à la ville, on devra amener des familiers si se produit une calamité.

 

 

Du refus de la rumeur.

 

 

Ne répète pas une rumeur médisante, ne l’écoute pas. C’est la manière de s’exprimer de celui qui a

le ventre brûlant. Si nécessaire, répète la mauvaise affaire que tu as vue et pas seulement entendue. Que la rumeur médisante soit jetée à terre, n’en parle absolument pas. Vois celui qui te fait face reconnaîtra ta qualité. Qu’il soit ordonné de se saisir des conséquences de la rumeur médisante ; ne naîtra que la haine, conformément à la loi, contre qui s’en emparerait pour l’utiliser. Vois il s’agit de détruire une sorte de mauvais rêve ; protège t’en.

 

 

Du bon usage de la parole.

 

 

Si tu es un homme de qualité en qui on a confiance, qui siège au conseil de son maître, rassemble tout cœur vers la perfection. Sois silencieux, c’est plus utile que le bavardage. Parle seulement quand tu sais que tu apporteras une solution ; il doit être un artisan, celui qui parle dans le conseil ; parler est plus difficile que tout autre travail. C’est celui qui interprète cette maxime qui donne autorité à la parole.

 

 

De la vraie puissance et de la maîtrise de soi.

 

 

Si tu es puissant, agis en sorte que l’on te respecte, en fonction de la connaissance et du calme du langage. Ne donne d’ordres que lorsque les circonstances l’exigent. Celui qui provoque de manière belliqueuse s’engage dans une mauvaise action. Ne sois pas vaniteux, tu ne seras pas abaissé. Ne sois pas vaniteux, mais garde toi de fouler aux pieds, et de répondre à une parole avec flamme. Détourne ton visage, contrôle toi, les flammes d’un individu au cœur bouillant le déprécient. Pour l’être rayonnant qui avance, le chemin est construit. Celui qui est triste de cœur, la journée durant, n’accomplira aucun mouvement heureux. Celui qui est frivole de cœur ne fondera pas de demeure. Celui qui atteindra une plénitude est comme celui qui tient le gouvernail, au moment de toucher terre. L’autre est fait prisonnier. Celui qui obéit à son cœur sera en ordre.

 

 

 

 

De la juste utilisation de l'énergie.

 

 

Ne t’oppose pas à l’action d’un grand, ne rends pas furieux le cœur de celui qui est lourdement chargé, car son hostilité se manifestera contre celui qui le combat. Libère l’énergie créatrice, toi qui est celui qui l’aime sans cesse. Celui qui donne de la puissance est en compagnie de dieu, ce qu’il aime sera accompli pour lui. Quant à toi, apaise le visage après l’explosion de rage ; la paix provient de sa puissance créatrice, l’hostilité de l’ennemi. C’est la puissance qui fait croître l’amour.

 

 

De l'énergie d'un grand.

 

 

Enseigne à un grand ce qui lui est utile, suscite son accueil parmi l’espèce humaine, fais en sorte que sa sagesse retombe sur son maître. C’est de son énergie que proviennent les aliments qui te sont attribués ; le ventre de celui qui est aimé est comblé. Ton dos sera habillé grâce à lui. Ces conditions réalisées, préoccupe toi de la vie de ta maison, dépendant du noble que tu aimes. Il vit grâce à cela, et, bien plus, il t’accordera une protection. Bien plus, c’est l’amour que tu inspires qui durera dans le ventre de ceux qui t’aiment. Vois, c’est le ka qui aime continuellement entendre.

 

 

De la nécessité de l'impartialité.

 

 

Si tu agis, fils d’un homme de la cour de justice, messager chargé de l’apaisement de la multitude, ôte les inutilités du document écrit. Quand tu parles, ne penche pas d’un côté ; prends garde que soit formulée cette accusation : « juges, il place sa parole sur le côté qui lui convient ! » ; alors ton action se retournerait en procès contre toi.

 

 

De l'indulgence.

 

 

Si tu es indulgent à propos d’une affaire qui s’est produite, ne favorise un homme qu’à cause de sa rectitude. Passe sur son ancienne faute, ne te souviens pas d’elle, dès lors qu’il est silencieux envers toi le premier jour.

 

 

Du nécessaire détachement des biens matériels.

 

 

Si tu es un grand après avoir été un petit, et si tu fais fortune après avoir subi la misère auparavant, dans la ville que tu connais, n’évoque pas en gémissant ce qui t’est arrivé auparavant. Ne place pas la confiance de ton cœur dans l’accumulation de tes biens matériels, car ce qui t’a été octroyé est un don de dieu. Tu ne seras pas derrière un autre ton semblable, qui aura vécu semblable événement.

 

 

 

De la bonne attitude envers un supérieur et le voisinage.

 

 

Courbe le dos devant ton supérieur, ton chef du palais royal ; ainsi, ta demeure, avec ses biens, sera durable, et ta récompense sera à ta juste place. Malheureux est celui qui s’oppose à un supérieur ; car l’on ne vit que pendant la période où il exerce sa clémence. Malheureux celui dont le bras ne se courbe pas, lorsqu’il est dénudé. Ne dévalise pas la maison de tes voisins, et ne t’approprie pas les biens de celui qui est proche de toi, de sorte qu’il ne te dénonce pas, avant que tu ne l’apprennes de toute façon. L’agressif est un sans cœur. Si ton voisin sait cela , il attaquera en justice, car c’est mal de s’attaquer au voisinage.

 

 

De la nécessité d'éviter la femme-enfant.

 

 

Ne fais pas l’amour avec une femme-enfant, car tu sais qu’on lutte contre l’eau qui est sur son cœur. Ce qui se trouve dans son ventre ne sera pas rafraîchi ; qu’elle ne passe pas la nuit à faire ce qui doit être repoussé, qu’elle soit calmée après avoir mis un terme à son désir.

 

 

Comment éprouver un ami et connaître sa véritable femme.

 

Si tu cherches à sonder la vraie nature d’un ami, ne te pose pas de question, mais approche toi près de lui. Ne traite cette affaire qu’avec lui seul, jusqu’à ce que tu ne sois plus inquiet de son attitude. Discute avec lui le temps qu’il faudra. Eprouve son cœur à l’occasion d’un entretien. Si ce qu’il a vu lui échappe et s’il accomplit un acte qui t’irrite, sois amical avec lui ou sois silencieux, mais ne détourne pas le visage. Rassemble tes énergies quand tu éclaires l’affaire pour lui, ne réponds pas par un acte d’hostilité, ne va pas contre lui, ne le foule pas aux pieds, son moment de vérité n’a jamais manqué de se produire, et l’on ne peut échapper à celui qui l’a déterminé.

 

 

De la nécessité de la bienveillance.

 

 

Que ton visage soit lumineux le temps de ton existence. Ce qui sort de l’entrepôt n’y entre pas de nouveau. C’est le pain destiné à la distribution dont on est vorace. Celui dont le ventre est vide est un accusateur, et celui qui est mis continuellement en état de manque est un agresseur. N’en fais pas l’un de tes proches. La bienveillance est le mémorial d’un homme, pour les années qui viennent après l’exercice du pouvoir.

 

 

De la nécessité d'un caractère lucide, ferme et accompli.

 

 

Connais ceux qui sont à tes côtés et tes biens dureront ; ne sois pas faible de caractère envers tes amis ; Ils sont une rive cultivable qui reçoit l’inondation, elle est plus importante que ses richesses. Car les biens de l’un peuvent échoir à l’autre. La vertu du fils de l’homme lui sera utile ; une nature accomplie sera un mémorial.

 

 

De la nécessité de punir et de combattre le mal.

 

 

Punis principalement, enseigne complètement, l’acte de stopper le mal sera l’établissement durable de la vertu. Quant à un méfait, exception faite du malheur, c’est ce qui transforme le geignard en agresseur. 

 

 

 

Du bonheur d'épouser une femme joyeuse.

 

Si tu épouses une femme qui soit nantie, joyeuse de cœur et connue des habitants de sa ville, qu’elle se conforme à la double loi. Sois agréable pour elle au bon moment ; ne te sépare pas d’elle, et agis en sorte qu’elle soit nourrie. Une femme au cœur joyeux apporte l’équilibre.

 

 

De la transmission de la sagesse, de la connaissance et de la rectitude.

 

 

Si tu as écouté les maximes que je viens de te dire , chacun de tes desseins ira de l’avant. Leur rectitude, c’est leur richesse ; leur souvenir chemine dans la bouche des hommes à cause du caractère accompli de leur discours cohérent. On doit transmettre chaque parole afin qu’elle ne périsse jamais dans ce pays. Qu’une maxime soit formulée pour le bien de sorte que les notables en parlent. C’est enseigner à un homme ce qu’il doit dire à la postérité. Celui qui écoute, cela devient un artisan en écoutant. Il est bon de formuler pour la postérité ; c’est elle qui entendra cela. Si le bon exemple est donné par celui qui est un chef, il sera efficace pour l’éternité. c’est le connaissant qui se préoccupe de sa capacité de sublimation, en assurant sa substance au moyen de ce qui fait durer. Grâce à elle il est heureux sur terre. Le connaissant est sage à cause de ce qu’il connaît, et le noble à cause de sa manière d’agir. Que son cœur régule sa langue, que ses lèvres soient justes lorsqu’il s’exprime, que ses yeux voient, que ses oreilles se plaisent à entendre ce qui est utile à son fils. Celui qui agit en rectitude est exempt de mensonge.

 

De la nécessité de l'écoute et de l'entendement.

 

 

Il est utile d’écouter pour le fils qui écoute. Si l’acte d’écouter sans cesse pénètre celui qui écoute, celui qui écoute devient celui qui entend. Quand l’écoute est bonne, la parole est bonne . Celui qui écoute est le maître de ce qui est profitable, écouter est profitable à celui qui écoute. Ecouter est meilleur que tout, ainsi naît l’amour parfait. Comme il est bon qu’un fils accepte ce que dit son père. Porteur de ce message, il atteindra un grand âge. Celui que dieu aime, c’est celui qui entend ; celui qui n’entend pas est haï de dieu. C’est le cœur qui fait naître son maître comme celui qui entend ou celui qui n’entend pas. Pour un homme, son cœur est vie, prospérité, santé. C’est celui qui écoute qui entend ce qui es dit, c’est celui qui aime entendre qui accomplit ce qui est dit. Comme c’est bon un fils qui obéit à son père ! Comme c’est heureux pour celui à qui il est dit : « un fils, il est bienveillant, en tant que possesseur de la capacité d’écoute ». Celui qui écoute celui qui lui dit cela, il sera bien ajusté en son for intérieur et bienheureux auprès de son père. Son souvenir subsistera dans la bouche des vivants qui sont sur terre et qui y seront.

 

Du fils spirituel.

 

Si le fils de l’homme accepte ce que dit son père, aucun des ses plans n’échouera . Eduque, dans ton fils, celui qui écoute ; dans le cœur des nobles, il sera un homme de qualité , digne de confiance, lui qui guidera sa bouche conformément à ce qui a été dit, lui qui sera vu comme celui qui entend. Les démarches d’un fils, qui est un homme de qualité digne de confiance, sont remarquables. L’égarement pénètre dans celui qui n’écoute pas. Le connaissant se lève au matin pour maintenir son équilibre, tandis que l’ignorant est aux abois.

 

De l'ignorant.

 

 

Quant à l’ignorant qui n’écoute pas, il n’accomplira rien. Il considère la connaissance comme l’ignorance, l’utile comme le nuisible. Il fait tout ce qui est détestable , de sorte que l’on s’irrite contre lui chaque jour. Il vit de ce qui fait mourir, sa nourriture est le discours tordu. C’est là sa caractéristique qu’ont bien reconnue les nobles, à savoir un mort vivant chaque jour. On omettra ses actes à cause des nombreux malheurs qui lui sont advenus chaque jour.

 

Des devoirs et du destin du fils spirituel.

 

 

Un fils qui entend est un suivant d’horus et c’est bon pour lui après ce qu’il a entendu. Lorsqu’il est âgé il atteint l’état de bienheureux. Qu’il transmette le même message à ses enfants en renouvelant l’enseignement de son père. Tout homme reçoit l’enseignement conforme à son action ; puisse-t-il effectuer un acte de transmission envers ses enfants, de sorte qu’ils puissent parler à leurs enfants. Façonne le caractère, ne donne pas libre cours à la destruction, consolide la rectitude et ta descendance vivra. Quant au premier qui viendrait porteur de désordre, puissent les hommes dirent ce qu’ils verront : « voilà ce qui est conforme à ce misérable ! ». Qu’il soit dit à ceux qui écouteront :« voilà qui est bien conforme à ce misérable ! » Que tout le monde les voie et la multitude sera apaisée. Sans eux, la richesse ne sera pas accomplie.

 

 

De la parole juste.

 

 

Ne dérobe pas une parole et ne l’apporte pas, ne mets pas une chose à la place d’une autre, prends garde à rompre les entraves en toi, prends garde à ce que dit celui qui connaît les choses : « écoute si tu désires durer dans la bouche de ceux qui entendent, parle seulement lorsque tu auras atteint la maîtrise du métier ; si tu parles de manière accomplie, ta manière de vivre sera en rectitude.

 

 

 

De la parole juste. 

 

Immerge de ton cœur, contrôle ta bouche, et ta condition sera d’être parmi les nobles. Que ton témoignage soit complet, en présence de ton maître. Agis de sorte qu’il dise : « celui-là est un fils », et que ceux qui écouteront cela disent : « heureux celui pour lequel il est né ! ». Pose ton cœur au moment où tu parles, prononce des paroles élevées, de sorte que les nobles qui écouteront disent : « comme c’est beau ce qui sort de ta bouche ! » 

 

 

De la nécessaire rectitude d'un fils.

 

 

Agis en sorte que ton maître dise de toi : « combien est accompli celui qui a reçu l’enseignement de son père, quand il sortit de lui, de son corps ; il lui avait parlé alors qu’il se trouvait entièrement dans le ventre ; ce qu’il a accompli est plus grand que ce qui lui avait été dit ». Vois, un bon fils est un don de dieu, un être qui accomplit davantage que ce qui lui fut prescrit par son maître ; qu’il agisse en rectitude, que son cœur agisse conformément à sa démarche, comme tu me rejoins, avec un corps en bonne santé.

 

 

 

Conclusion :

 

Pharaon est satisfait de tout ce qui s’est produit ; puisses-tu acquérir des années de vie. Ce n’est pas petit ce que j’ai accompli sur terre. J’ai acquis 110 années de vie que pharaon m’a accordées. Les louanges doivent être prééminentes pour les ancêtres, parce qu’agir en rectitude pour pharaon aboutit au lieu où se réalise l’état de bienheureux. C’est aller d’un commencement jusqu’à un terme, conformément à ce qui fut trouvé et écrit.

 

 

 

 

A tous ceux qui croient détenir la vérité: veuillez vous inspirer de ces quelques phrases écrites il y a 4500ans...


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